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Souvent pénible
On veut bien comprendre que Cuba ait peine à se procurer certains articles de qualité (du bon vin, par exemple), mais cela n'explique pas que des hôtels soient incapables de servir des repas chauds, le moindement chauds. Et qu'ils nous servent du réchauffé (mais froid) tous les jours. Seuls les oeufs, au matin, sont servis correctement. Au plan des fruits, c'est la disette: que de la pastèque à demi mûre et, un jour sur deux, de la papaye. Pas de bananes, pas de mangues, pas d'oranges, pas de citrons, pas de caramboles, pas d'anounas, pas d'ananas, pas de noix de coco. Même problème avec les légumes: que de la tomate, du concombre, du poivron vert et du chou (pour ce qui est du frais), mais pas d'oignons, pas de radis, pas de carotte, pas de céleri, pas de courgette... Mais des frites! (souvent molles). La culture des légumes ne devrait pourtant pas poser problème dans un pas aussi chaud à l'année On nous sert légumes et légumineuses en boîtes (pois chiches, haricots noirs ou bruns, pois verts....); viandes et poissons coriaces ou mal apprêtés; desserts acceptables (la crème glacée y est très populaire). Pain médiocre et on n'a que de la margarine. Sel et poivre quasi inexistants (sauf sur demande).
On a donc parfois la désagréable impression que la sempiternelle ''difficulté de ravitaillement'' de Cuba a le dos large, permettant aux hôtels de faire ainsi des économies intéressantes. Ces hôtels auraient pourtant intérêt à nettement bonifier ce service.
Quant aux chaises de plage, comme presque partout ailleurs à Cuba, c'est la course à la 'réservation' tôt le matin: un autre aspect que les hôtels pourraient aisément améliorer. Enfin, rappelons que la clientèle de cet hôtel est à 20% ou 25% fumeuse: quel plaisir de se faire enfumer par les gens assis tout près, aussi bien aux bars qu'à la plage!
Bref, pour tout dire: je reviens de là plutôt déçu et n'y retournerai pas, même à très bas prix.